Comment l’expérience change l’expérience
Pour finir cette partie sur la psychologie de l’utilisateur, nous allons observer quelles sont les différences d’utilisation d’un design entre un nouvel utilisateur et un utilisateur expérimenté.
Vous venez juste d’arriver ? Vous voudrez peut être commencer par qu’est ce que l’UX design.
Les utilisateurs expérimentés sont en minorité
Statistiquement, il est impossible que les utilisateurs expérimentés, autrement dit ceux qui sauront le mieux se servir de votre design, soient les plus nombreux. Même si c’est tentant à croire.
À moins que votre produit ou service soit très hautement technologique, la plus grande majorité de vos utilisateurs seront des gens normaux qui ont autre chose à faire. Ils ne seront ni très concentrés ni technophiles comme vous ou vos collègues.
La dure vérité : si voulez avoir des millions d’utilisateurs heureux, designez pour les idiots, pas pour les génies.
Caché vs. visible : le paradoxe du choix
Dans la plupart de vos projets, il y aura un moment où vous devrez choisir le degré de clarté que vous souhaitez pour votre structure de page.
Les designers choisissent en général de cacher tout car c’est plus joli.
Les non-designers voudront que toutes les fonctionnalités qu’ils ont conçues soit visible partout tout le temps.
Donc comment faire un choix ?
Les fonctionnalités visibles seront toujours plus utilisées et plus visitées que les autres. Logique, puisqu’à chaque fois qu’un utilisateur les voies, il se rappelle qu’elles existent.
Le paradoxe du choix dit que : plus vous avez d’options, plus il sera difficile d’en choisir une. Donc, si vous surcharger les pages avec tous les choix possibles, l’utilisateur va paniquer et partir en criant.
Faites en sorte que les nouveaux puissent trouver les fonctionnalités les plus importantes. Idéalement sans avoir besoin de cliquer où que ce soit. Et essayer de donner un accès facile aux fonctionnalités avancées pour les utilisateurs les plus expérimentés, même si cela veut dire qu’elles ne seront pas visibles tout le temps.
Protip : vous avez caché 20 options de partage social derrière une seule petite icône ? Et vous êtes excité par l’aspect clair et propre que cela donne à votre design ? Malheureusement, vous n’avez pas créé une interface simple. Vous venez juste de saborder vos fonctionnalités de partage par ce qu’il y a trop d’options et qu’aucune n’est visible immédiatement.
Préférez laisser peu d’options (mais intelligentes) et laissez les visible tout le temps. Vous me remercierez plus tard.
La reconnaissance vs. la mémoire
Combien d’icônes vous pourriez citer, comme ça, de mémoire ? Et combien pourriez-vous en reconnaitre si vous les aviez sous les yeux ? La différence est de taille, hein ?
Si la façon donc vous concevez votre design fait que les utilisateurs ont besoin d’aide pour trouver une fonctionnalité (comme la recherche), ils utiliserons les fonctionnalités dont ils se souviennent. Donc au fil du temps, ils utiliseront de moins en moins de fonctionnalités. Et pas l’inverse.
Si vos utilisateurs doivent traiter une grande quantité d’information, donner leurs quelques suggestions ou catégories pour les aider à se rappeler où regarder.
Apprendre est long
« Onboarding » est le mot utilisé pour décrire les leçons pas-à-pas, ou les introductions très simples à une nouvelle interface. Cela aide les nouveaux utilisateurs à découvrir les principales fonctionnalités rapidement et évite la confusion.
Mais que se passe-t-il si ça fait déjà 2 ans que votre utilisateur connait votre interface ?
Les habitudes sont crées très rapidement dans les esprits des utilisateurs, donc vous devriez créer un design qui encourage à utiliser très rapidement les principales fonctionnalités, ce qui n’est pas si évident. Les utilisateurs expérimentés vont prendre le temps (ou auront pris le temps) de découvrir les différentes fonctionnalités dans un souci de productivité.
Les raccourcis clavier, les options disponibles avec un clique droit, et tous les petits trucs comme mes « .@ » de twitter.