Mon patron, Facebook et moi
Avoir pour ami Facebook son patron ?
Être ami avec son patron sur Facebook ? 39 Pourquoi pas ! Peut-être par courtoisie et parce que tous
nos collègues sont déjà amis sur Facebook. Malheureusement les rapports hiérarchiques sont
difficilement compatibles avec "l'amitié" sur un réseau social.
Mais avant d'être engagé, faut-il
encore passer le cap de l'entretien d'embauche. Et les moteurs de recherches en apprennent
beaucoup aux recruteurs et responsables des ressources humaines au sujet des candidats.
Comparaison de cas
En cette période de crise, l'on redouble d'attention
pour engager des personnes compétentes et fiables
dont l'image collera avec celle de son entreprise.
Exemple : Un patron a reçu une dizaine de dossiers
de candidature. Pourquoi ne pas effectuer une
recherche sur ces derniers afin de faire un premier
tri ?
Même en essayant de rester parfaitement
objectif et de ne pas tirer de conclusions hâtives, il
est fort probable qu'il se fasse déjà un avis, négatif
ou positif, sur ces dix personnes avant même
l'entretien.
Hypothèse pour ces dix candidats :
Absence de réputations numérique
Trois des candidats n'apparaissent pas sur Google.
N'étant même pas référencées sur les réseaux sociaux, il est difficile de se faire un premier jugement
sur ces personnes. Cependant, cette absence de réputation numérique pourrait être interprétée de
la manière suivante :
- Manque de transparence
- Refus de partager l'information
- Personne qui n'a rien à dire
- Technophobe
- Aversion pour le risque
Bien sûr, un recruteur pourrait ne pas faire cette interprétation et considérer simplement cette
invisibilité sur Internet comme neutre, sans importance, insignifiante. Mais si vous êtes le seul à être
invisible sur dix candidats, comment réagira-t-il ? Que feriez-vous à sa place ?
Une écriture approximative
Quatre des personnes apparaissent au travers de quelques interventions sur des forums ou des blogs
sans grande importance, mais avec une écriture parfois approximative, un style pas très soigné et des
fautes d'orthographes récurrentes.
Ces candidats ont une réputation numérique sans grandes conséquences dans ce cas précis (pas des
photos ou d'actes répréhensibles), par contre l'image qu'ils reflètent est plutôt liée à leur manière de
s'exprimer:
- Ces personnes seront-elles capables de rédiger des courriers correctement ?
- Ces personnes seront-elles suffisamment méticuleuses ?
L'a priori est, cette fois encore, négatif.
Les bons candidats
Trois des personnes ont une quantité impressionnante de données élogieuses, participations à des
émissions de télévision, articles de journaux, Curriculum Vitae débordant etc.
Dans tous les cas, l'a priori est positif, d'autant plus lorsqu'on les compare aux candidats précédents.
Il est fort probable que l'employeur développe l'opinion suivante à leur sujet :
- Sens du risque
- Esprit d'initiative
- Capacité à partager l'information
- Capacité à exprimer des idées
- Capacité à utiliser les technologies de l'information qui sont aujourd'hui au coeur de la
- Performance des organisations
Avant même d'avoir rencontré les candidats, le recruteur se sera donc fait une idée plus large que
celle découlant de leur seul Curriculum Vitae. Entre un postulant dont on peut évaluer facilement la
réputation professionnelle et un autre pour lequel il est plus difficile de se faire un avis, le choix en
amont peut être vite fait.